Les participants à une rencontre sur la poésie populaire durant la guerre de libération nationale qui a clos ses travaux vendredi à Tissemsilt, ont appelé à la création d'unités de recherches pour prendre en charge ces poèmes chantés durant cette période.
Le comité d'organisation a suggéré dans le cadre des activités du festival national de la poésie populaire et de la chanson bédouine, que ces unités créées au sein des universités du pays soient "pilotées" par des spécialistes de la littérature populaire et du patrimoine et ce, pour leur permettre d'approfondir leurs connaissances sur ce vestige immatériel chanté par des bardes et chantres durant la période de la guerre de libération nationale.
Le comité a appelé, dans la foulée, les chercheurs et les académiciens à "accorder une grande importance à ce domaine poético-musical ancestral qui a prévalu durant cette période.
Les responsables du secteur de la culture ont appelé à l'encouragement des chercheurs pour la conservation et la transcription des divers répertoires (qacidates du chiir El Melhoun), qui étaient chantés durant la période coloniale, dans plusieurs régions du pays, consignés dans des manuscrits et qui participent à la sauvegarde du patrimoine.
Les activités de cette manifestation se poursuivent, du reste, au niveau de la maison de culture Mouloud Naït Belkacem et le théâtre de plein air de la ville de Tissemsilt, dans le cadre de cette édition qui prendra fin lundi avec la présentation de plusieurs qacidas du Melhoun et chansons bédouines, et la gratification de galas artistiques dans divers genres musicaux tels que le sahraoui, le bédoui, le moderne et le wahrani.
Pour rappel, cette manifestation culturelle organisée par la direction de la culture à l'occasion des festivités du 60ème anniversaire de la glorieuse lutte de libération nationale, a vu la participation de 30 troupes de chants bédouins, la présence de 70 poètes et poétesses, de 34 wilayas du pays.
APS