Le nombre des stations d’épuration des eaux usées en Algérie atteindra 272 unités à la fin du quinquennat 2015-2019 contre plus de 166 actuellement, afin de garantir un meilleur cadre de vie aux citoyens, a indiqué lundi à Alger le ministre des Ressources en eau et de l’environnement, Abdelouahab Nouri.
"L’Algérie s’est engagée à améliorer les conditions de vie des citoyens et c’est dans ce cadre que le pays compte augmenter les capacités de traitement des stations d’épuration des eaux usées en construisant plus de 100 nouvelles unités", a indiqué le ministre à l’occasion de la mise en service de la 2ème tranche de la station d'Aïn El Benian à l’ouest d’Alger.
Le ministre qui a aussi procédé à la mise en service de la deuxième tranche de la station de Baraki, a déclaré que ces démarches visent "à maîtriser le problème des eaux usées à Alger qui parviendra à un taux de zéro rejet dans la nature à la fin du quinquennat".
La capacité de la station de Baraki passera dans deux mois, à la fin des essais techniques, d’une capacité de 900.000 équivalent habitant à 1,8 million eq/hab et d’un débit de 150.000 m3 par jour à 300.000 m3.
La station d'Aïn El Benian passera de 250.000 eq/hab à 500.000 eq/hab pour traiter 100.000 m3 par jour contre la moitié actuellement.
C’est pour faire face à la problématique du rejet des eaux usées dans les oueds et la mer que leur traitement s’avère inévitable, selon le ministre, qui a souligné que les projets réceptionnés à Baraki et Aïn El Benian participent à la réalisation de cet objectif notamment avec leurs capacités de traitement qui sont doublées.
Lors de sa visite, le ministre a inauguré le collecteur intercommunal de Sidi M’hamed de 2,7 km prenant naissance à l’avenue Bougara à El Biar et cet ouvrage permettra la lutte contre les inondations au centre d’Alger.