La chaine 3 de la Radio Algérienne s’est intéressée, ce dimanche matin, aux prix littéraires Arabes thèmes d’une rencontre- débats organisée, samedi, en marge du Festival international de la littérature et du livre qu’abrite Ryadh el Feth (Alger).
Approchés, des auteurs de renom, à l’exemple du romancier Algérien, Waciny Laredj, ont eu à s’exprimer sur l’impact que représentent de tels prix sur la carrière d’un écrivain.
Pour Waciny Laredj, quand on prime un écrivain, ce n’est pas pour tous ses écrits mais pour la production une œuvre en particulier. Citant à titre d’exemple le Prix Goncourt, il estime que la « valeur ajoutée » concerne le texte primé mais non pas l’écrivain, « qui profite de cette occasion », l’essentiel étant que son œuvre ait pu s’imposer à des lecteurs.
Pour illustrer son commentaire, le romancier fait état d’écrivains qui ont eu beaucoup de prix mais qui, par suite, sont tombés dans l’oubli, « parce qu’ils n’ont plus produit de textes de valeur ».
En clair, rappelle cet écrivain, un texte qui a du mérite demande à être primé au-delà de son auteur, « connu ou pas ».