L’artiste Wael Jassar a marqué mardi la cinquième soirée du 37ème festival international de Timgad, par une ambiance des plus romantiques, avec ses chansons sentimentales de crooner.
Ne manquant pas de gaieté et de joie, la soirée a donné lieu à une communion spontanée du public avec le chanteur libanais qui se produit pour la troisième fois dans la réplique du théâtre de l’antique Thamugadi.
Wael a entamé son tour de chant par Idha ma kount bkhaf alik qui a fait vibrer les gradins. Le public a été aussi conquis par Bhibek mech hagoul thani, Ghariba, Anta ajmel min jamalek, idha kount biâdhabi radhi, Mithl jbal ma betlagou, Baâdak bethibou et Lema tghib.
Le spectacle, suivi par un grand nombre de familles, a connu son moment plus fort lorsque Wael, prenant de court les organisateurs, quitta la scène vers les premiers rangs du public qui reprenait presque toutes ses chansons.
La chaleur de la soirée monta d’un cran sous les cris de One two three quand l’artiste prit le drapeau national et l’embrassa.
Fier d’avoir près de 300.000 fans algériens sur sa page Facebook, Wael a affirmé adorer le public algérien et particulièrement celui de Timgad.
Celui qui chante l’amour et la paix a déclaré nourrir l’espoir de voir la nation arabe s’unir contre la barbarie terroriste ainsi que de voir la crise qui secoue certains pays arabes se dissiper comme un nuage d’été.
La soirée s’est poursuivie, en l’absence de Souad Massi pour des "raisons personnelles" selon les organisateurs, par un cocktail de musique algérienne entamé par El Ghazi qui a chanté ses plus anciens tubes Mahla dhi el achia, Bent bladi, Hmam jani et, en kabyle, achdhah attaouss.
Lui succédant, la star de la chanson chaouie Massinissa a gagné les gradins du théâtre aussi bien par ses chansons folkloriques que modernes. L’avant dernière soirée de Timgad sera animée mercredi par Kevin Lyttle des Caraïbes, Mokobé du Mali et David Carreira du Portugal ainsi que par cheb Khalas et Mahboub.
APS