« La gratuité des soins est une ligne rouge, c’est un droit fondamental consacré par la Constitution et un choix irréversible de l’Algérie », a affirmé, ce matin, l’inspecteur général au ministère de la santé, Omar Beredjouane qui était l’invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne.
« Le ministère de la santé s’étonne et s’interroge sur les écrits et les déclarations faisant état d’un recul du gouvernement sur cette question », regrette M. Beredjouane qui écarte toute remise en cause de la gratuité des soins dans l’avant projet de loi sur la santé, adopté mercredi dernier par le gouvernement.
L’invité de la rédaction de la radio Chaîne 3 rappelle, à ce sujet, les déclarations et les affirmations du ministre de la santé sur le maintien de ce droit fondamental consacré par la Constitution.
« La gratuité des soins est un acquis pour notre population et c’est clairement défini dans l’article 12 de l’avant projet de loi sur la santé dans lequel il est dit clairement que l’Etat assure la gratuité des soins et garanti l’accès à la santé de tous les citoyens algériens », a expliqué l’invité de la rédaction de la Chaîne 3.
Quel est l’impact attendu de cet avant projet de loi sanitaire, va-t-il améliorer les prestations de soins ? Oui, répond le représentant du ministère de la santé qui souligne que les pouvoirs publics visent, à travers cet avant projet de loi, à « assurer un accès équitable à la population aux offres de soins et une mutualisation des moyens de santé ».
Le nouveau système de santé projeté dans la nouvelle loi sur la santé se fera à travers la « carte sanitaire », qui est un instrument de planification sanitaire, qui permettra aux pouvoirs publics de « répartir d’une manière équitable toutes les potentialités et tous les moyens humains et matériels en fonction des attentes et des besoins de santé de la population dans chaque région », a précisé, encore, l’invité de la rédaction de la Chaîne 3.