A quelques jours de la fête de l’Aïd al Adha, les algériens se ruent sur les marchés de bétail pour se procurer un mouton à sacrifier. Mais les petites bourses à la recherche d’une «affaire» sont plutôt déçues. Les prix sont tooujours inabordables pour cette catégorie de musulmans.
Au marché de Zéralda, plusieurs troupeaux s’y entassent. Les maquignons prennent également place sur les trottoirs pour attirer les regards des passants, rapporte la journaliste de la Chaine 3.
Si cette ambiance excite les enfants, ce n’est pas du tout le cas des parents. Ces derniers sont, plutôt, stressés et anxieux. Certainement pas à cause de cette cacophonie où se mélangent le bêlement des moutons et les cris des maquignons, mais à cause des prix excessifs. «Les moutons sont très chers. Je suis fonctionnaire, comment voulez vous que j’achète un petit mouton dont le prix dépasse les 50000 DA», regrette un passant.
Comment faire plaisir à ses enfants sans se ruiner ?
Père de trois enfants, Salim veut bien faire plaisir à sa famille, mais son budget a été déjà grignoté par les couteuses dépenses du ramadhan et celles de la rentrée scolaire. Il le reste un recours. Celui de s’associer à d’autres personnes pour se partager le mouton.