Le ministre des Moudjahidine Tayeb Zitouni a salué, samedi, à Alger les différentes démarches et les efforts déployés pour l'écriture de l'histoire de l'Algérie notamment celle de la guerre de libération nationale.
Intervenant dans une conférence organisée à l'occasion de la célébration du 57e anniversaire de la création du GPRA, M. Zitouni a affirmé que "le secteur salue les différentes démarches et les efforts consentis pour l'écriture de notre histoire notamment celle de la guerre de libération nationale, des efforts que nous soutiendrons et encouragerons", a-t-il dit.
A propos du thème de la conférence, le ministre a estimé que la célébration de l'anniversaire de la création du GPRA "est une halte particulière aussi importante que les autres stations et autres événements historiques qui constituent notre mémoire collective".
M. Zitouni s'est dit fier des acquis et des réalisations accomplis grâce aux sacrifices des grands hommes qui ont marqué l'histoire, soulignant que toutes ces étapes historiques ont été une source d'inspiration pour poursuivre la construction et l'édification après l'indépendance".
Le moudjahid Rédha Malek a mis en exergue "la grandeur" de l'événement (la formation du GPRA pendant la guerre de libération), rappelant que ce gouvernement "portait les aspirations d'un peuple militant et combattant".
Ahmed Bouderba, enseignant en histoire à l'Université de M'sila a affirmé de son côté que la formation du GPRA a "donné à la guerre de libération un caractère de légitimité étant une révolution organisée, ce qui la mettait officiellement en position de négocier avec la France pour trouver une solution pacifique à la question algérienne".
A la lumière des actes de reconnaissance et de soutien qui ont suivi l'annonce de la formation du GPRA le 19 septembre 1958, et qui ont émané notamment du Caire, de Tunis et de Rabat, le GPRA a intensifié ses activités dans le concert des nations et les ambassades accréditées pour s'imposer en tant que partie du conflit et en tant que représentant officiel dans les négociations avec la France jusqu'à la signature de l'accord du cessez-le-feu le 19 mars 1962.
A la fin de la conférence, le ministère des Moudjahidine a rendu hommage à Rédha Malek, Lamine Khan et Hadj Hamou. APS