Au moins 131 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées dans une salle de mariage au Yémen frappée de plein fouet par un bombardement imputé à la coalition Arabe anti-rebelles menée par l’Arabie Saoudite.
Un précédent bilan, de source médicale, faisait état de plus de 40 morts, dont les corps ont été transportés à l'hôpital de la ville de Mokha, située dans le sud-ouest du pays, sur la mer Rouge, et contrôlée par les rebelles Houthis.
« Si ces chiffres sont aussi élevés que suggérés, cela pourrait être l'acte le plus meurtrier depuis le début du conflit », a déclaré à Genève un porte-parole du Haut-Commissaire, Rupert Colville, lors d'un point de presse.
Des habitants ont affirmé que le drame avait été causé par un raid aérien de la coalition arabe, intervenue en mars dans le conflit au Yémen pour aider le président Abd Rabbo Mansour Hadi face aux rebelles.
Selon l'ONU, 151 civils ont par ailleurs été tués au Yémen, dont 26 enfants et 10 femmes, entre les 11 et 24 septembre. Au total, ce sont quelque 2.355 civils qui ont été tués au Yémen, et 4.862 autres blessés, depuis le début du conflit, selon la même source.