Le Samaâ soufi, "un art profond dont la spiritualité fait vibrer le sentiment religieux"

Le Samaâ soufi est un art profond dont la spiritualité fait vibrer le sentiment religieux et la foi du musulman, autant qu’il abreuve les esprits, a estimé, lundi soir à Sétif, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, en ouverture du 5ème festival international dédié à cet art ancestral.

Le ministre a ajouté, dans une allocution prononcée en ouverture de ce festival qu’abrite jusqu’à samedi prochain la maison de la culture Houari-Boumediene, que cet art a toujours eu un rayonnement exceptionnel dès lors qu’il glorifie le Créateur.

M. Mihoubi s’est félicité de la richesse et de la diversité du plateau proposé pour cette 5ème édition du festival, marqué par la participation de plusieurs écoles du soufisme ayant éclos en Asie, en Europe, dans le monde arabe, en Afrique et en Algérie.   

Le ministre a ajouté, devant les autorités locales entourées d’un nombreux public, que le but recherché à travers l’organisation de telles manifestations dédiées à la spiritualité et à la foi, est d’approfondir une culture marquée par l’authenticité.   

"Cet art a toujours été omniprésent parmi nous sans que les gens n’en mesurent la vraie profondeur, le reléguant parfois au rang de folklore", a indiqué M. Mihoubi , soulignant que le Samaâ soufi "nourrit la foi".

Le ministre a également souhaité que cette édition "prometteuse" soit marquée par la "qualité" afin de "garantir la continuité", tout en donnant sa véritable dimension à cet art désormais profondément ancré en Algérie.

La soirée d’ouverture du festival a été entamée la troupe Ahbab Errahmane, de Sétif, qui a interprété avec beaucoup de maîtrise, plusieurs textes dont "La Ilaha illa Allah" et  "Ya ghafel ti’e el oualidine".

La scène a ensuite été cédée au groupe espagnol "El ferdaous" à qui a succédé, entre autres, à une troupe britannique puis à des formations turque et égyptienne qui ont démontré l’universalité du Samaâ soufi.

  Ce 5ème festival permettra aussi de découvrir, dix jours durant, de nombreuses autres troupes algériennes et étrangères venues, notamment, des Emirats Arabes Unis, du Sénégal, de Tunisie et d’Ouzbékistan.  

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