Le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Sabri Boukadoum, a souligné que la question du Sahara Occidental ne pourrait être résolue qu'en garantissant au peuple sahraoui son droit "fondamental" à l'autodétermination.
Intervenant lors du débat de la commission des questions politiques spéciales et de décolonisation de l'ONU dont les travaux se poursuivent à New York, M. Boukadoum a rappelé que la question du Sahara Occidental relevait du processus de décolonisation, soulignant qu'elle n'a toujours pas été réglée, puisque le Sahara Occidental figure sur la liste des territoires non autonomes.
Il a relevé, en outre, que la question du Sahara Occidental "est aussi une question africaine, comme en témoignent les multiples prises de position de l'Union africaine en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination", droit qui a été reconnu, a-t-il souligné, par le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale de l'ONU.
"Il faut s'assurer que personne ne sape les règles fixées par l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité, qui sont des référents et pas des parties", a souligné le représentant algérien, appelant l'ONU à "assumer ses responsabilités et à veiller à la protection des droits de l'homme et à la préservation des ressources naturelles de ce territoire".
Le représentant de l'Algérie a également affirmé qu'il partageait l'opinion exprimée par certaines délégations selon lesquelles le conflit au Sahara Occidental constituait une menace pour la région. Il a réaffirmé, à ce propos, la détermination de l'Algérie à renforcer sa coopération avec l'ONU sur ce dossier.
L'Algérie sera "la première à se féliciter lorsque le peuple sahraoui aura décidé de son sort", a-t-il conclu.
APS