La Banque d’Algérie est de nouveau pointée du doigt au sujet de la «dégringolade du dinar» sur le marché parallèle. Ce matin, c’est Abdelmadjid Dennouni, président de la Confédération générale des patrons du BTPH, qui monte au créneau et interpelle l’institution de Laksaci pour mettre un terme à cette situation.
Lors de l’émission L’invité de la rédaction de la radio Chaine 3, M. Dennouni a déclaré que les causes de cette dégringolade s’explique par «la dépréciation de 35% de la valeur du dinar par rapport au dollar opérée par la banque d’Algérie et par la rumeur sur le changement des billets de banque».
«La banque d’Algérie est une institution financière qui doit garantir la stabilité du dinar», revendique le représentant des patrons du BTPH. «Elle doit, insiste-t-il, mettre des mécanismes monétaires et financier pour rassurer les citoyens et els opérateurs économique». Plus précis, il recommande la «rémunération convenablement et la diversification de l’épargne, l’accord de taux d’épargne supérieur au taux d’inflation, le lancement de bons de caisse anonymes et en faire des moyen de payement et al création de guichets de change».
M. Denouni convaincu que ces mécanismes permettront au dinar de retrouver «sa vrai valeur», car, explique-t-il, «le dinar vaut mieux que sa cotation actuelle sur le marché de change».
Une tripartie à huit-clos pour «dire beaucoup de vérités au gouvernement»
Rappelant les décisions de la récente tripartite tenue à Biskra, le président de la CGP-BTPH a souligné que ce rendez-vous «était beaucoup plus une occasion pour montrer au BIT qu’il y’a un dialogue social réel entre le gouvernement et les organisations patronales et syndicales».
Une autre réunion tripartite est prévue incessamment «pour recenser les vrais problèmes et trouver des solutions immédiates». «Le gouvernement nous a promis de tenir une séance à huit-clos durant laquelle les décisions seront précise séance tenante, pour améliorer l’accès au foncier, faciliter l’investissement, l’interdiction d’importation pour les entreprises étarngères…», a déclaré M. Dennouni.
Interrogé sur la nécessité de tenir cette «rencontre à huit-clos», l’invité de la chaine 3 explique que «beaucoup de vérité seront dites au gouvernement».
Baisser la facture d’importation de 12 milliards de dollars, «c’est possible»
M. Dennouni, n’a pas manqué l’occasion pour réitérer la revendication de son organisation pour l’assainissement du fichier national d’importation et l’exclusion des importateurs étrangers. Selon lui, ces mesures permettraient, non seulement d’augmenter les recettes fiscales, mais aussi, de réduire la facture d'importation. «L’Etat peut faire une économie de 12 milliards de dollars si on applique ces mesures», a-t-il déclaré.