Le permis de conduire biométrique à points sera prêt au début de l’année 2016, a annoncé, lundi, à Boumerdès le ministre des Transports, Boudjemaâ Talai.
"Nous aurons notre permis biométrique à points en début 2016", a affirmé M.Talai dans un point de presse animé en marge des journées de sensibilisation sur la prévention des accidents de la route.
Il a souligné que les services de son département ministériel "sont fin prêts techniquement" pour le lancement de la mise en circulation de ce document dans les délais, grâce "au travail quotidien en coordination avec le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales".
Sur un autre volet, le ministre a signalé la réalisation, en cours, à l’échelle nationale, de 2.300 km de voies ferrées, au moment où 6.500 autres km sont en cours d’études techniques.
"Ces projets de lignes ferroviaires, qui sont réalisées en double voie électrifiée et à grande vitesse (TGV), devront traverser, à leur mise en service, la presque totalité des wilayas du pays, en portant le réseau ferroviaire nationale à 12.000 km", a t-il relevé.
M .Talai a fait part, à ce propos, de la "grande importance" accordée par l’Etat aux projets de voies ferrées, et aux travaux de modernisation, électrification et entretien du réseau ferroviaire, actuellement en service, car le développement des prestations du secteur ferroviaire est "un atout considérable dans la réduction des accidents de la route", a-t-il estimé.
S’exprimant, en outre, sur les accidents de la route , qu’il a qualifié de "terrorisme routier", et "de catastrophe nationale" , au vue des milliers de vie humaines fauchées, annuellement, et de son "coût exorbitant sur le double plan moral et matériel", il a appelé à la nécessité de son traitement en tant que telle( catastrophe nationale) par différents mécanismes, dont la sensibilisation, la prévention, et la dissuasion.
En dépit de leur rôle "important" dans la réduction des accidents de la route, les Centres de contrôle technique des véhicules "continuent de poser problème sur le terrain" a, par ailleurs, relevé M. Talai, signalant que ce dossier "est ouvert aux fins d’examiner, en premier, les moyens d’organisation et de régulation de la mission de ces centres, puis la réactivation de leur rôle".
Il a fait part d’"une réflexion en cours pour l’élaboration d’un cahier de charges définissant le type de véhicules, ayant le droit de circuler selon des conditions prédéfinies, notamment concernant les gros véhicules de transport collectif "actuellement, à l’origine du plus grand nombre d’accidents de la route en Algérie", a-t-il dit.
Après une tournée des différents stands d’exposition de ces journées de sensibilisation, M. Boudjemaà Talai a donné le coup d’envoi d’une caravane nationale de prévention routière, qui sillonnera, de nombreuses wilayas du pays, avant de présider une cérémonie organisée en l’honneur de personnalités et organismes, en relation avec la prévention routière.
Cette manifestation de trois jours, tenue à l’initiative du Centre national de prévention et sécurité routière, a réuni différents organismes, directions en plus de représentants des corps sécuritaires et de la société civile. APS