Après l’élimination précoce de Houd Zourdani (-66), survenue jeudi, les autres judokas algériens n’ont pas fait long feu, ce dimanche, sur les tatamis du Tokyo Metropolitan Gymnasium à l’occasion du Grand Slam de Tokyo (Japon).
Il semble bien que les tournois se suivent et se ressemblent pour les judokas algériens. Après la piètre prestation enregistrée, fin novembre dernier, au Grand Prix de Jeju (Corée du Sud), les six Algériens présents au pays du soleil levant n’ont pas réussi à rectifier le tir.
Désavantagés, certes, par un tirage au sort très difficile, les Algériens n’ont pas arrivé à démentir les pronostiques et créer la surprise en s’inclinant dès les premiers tours.
Houd Zouradani (-66) a été le premier à se faire sortir au premier tour battu, jeudi, par le Kazakh Smagulov Zhansay (2 Yuko et 3 pénalités), vainqueur du Grand prix de Budapest 2015.
Dimanche, Abderrahmane Benamadi (-90 kg) s’est incliné au premier tour, par Ippon, face au Japonais Yoshida Yuya. Lyès Bouyacoub (-100 kg) a connu le même sort contre une veille connaissance en la personne du Tunisien Anis Benkhaled. Un adversaire que Bouyacoub a déjà battu en finale des Jeux Africains 2015 de Brazzaville.
Chez les dames, les judokates n’ont guère fait mieux. Kaouthar Ouallal (-78 kg) a chuté au premier tour face à l'Espagnole Tort Merino Marta, de même pour Sonia Asselah (+78 kg) contre la Japonaise Sarah Asahina.
Pour sa part, Mohamed-Amine Tayeb (+100 kg) est le seul à avoir réussi à gagner un combat en battant lors du premier tour, par ippon, le Sud-Coréen Kim Sung-Min, vainqueur du Grand Slam d'Abu Dhabi 2015 avant déchanter face à l'Ukrainien Stanislav Bondarenko.
En dépit de ces mauvais résultats, les athlètes algériens conservent leurs chances pour se qualifier aux JO de Rio à condition de briller lors des prochains championnats d'Afrique, prévus du 8 au 10 avril 2016 en Tunisie.