Les Nations Unies ont exprimé, lundi, leur « grave préoccupation » vis à vis des phénomènes d’intolérance et de discours haineux au sein du public et des médias à l’égard des Musulmans.
« Nous sommes révulsés par les manifestations ignobles de haine et d’intolérance ainsi que par la dissémination délibérée et dangereuse de fausses informations et de la manipulation de la peur pour des gains politiques », ont déclaré les Conseiller spéciaux du Secrétaire général de l’Onu.
Tout en condamnant « fermement et sans réserves » les attaques criminelles d’extrémistes violents, ils ont souligné que de pareilles attitudes ont donné lieu à la « discrimination et la violence contre les populations Musulmanes ».
La réaction de ces deux diplomates de l’ONU intervient par suite de « nombreux actes d’intimidation et de violence » commis à l’encontre des Musulmans, se traduisant par des actes de vandalisme de mosquées et des commentaires discriminatoires, xénophobes et racistes.
M. Dieng et Mme Welsh ont, aussi, jugé « inadmissibles » les appels par certains politiciens (Américains) à restreindre la liberté de circulation des Musulmans ou à ne pas recevoir des réfugiés Syriens ou Irakiens.
A l’heure du combat contre la violence et l’extrémisme, ils appellent les gouvernements à « contrer les mensonges, les préjugés et la peur » et à agir « en respect des lois nationales et internationales ».