Un ambitieux programme de coopération entre l’Algérie et le Japon intitulé « Sahara Solar Breeder », destiné à développer sur une large échelle l’usage de l’énergie solaire et l’exploitation de gisements de silicium, est actuellement en phase de maturation.
L’étude relative à ce projet, qui aura nécessité 5 années de minutieux travaux a, d'autre part, été couronnée par la mise au point d'une solution ingénieuse basée sur le traitement du sable du Sahara.
Considéré comme le plus ambitieux de tous les programmes internationaux, le SSB pourrait fournir « jusqu’à 50 % des besoins en énergie de la planète » affirme le Pr Amine Boudghene Stambouli, manager de ce programme.
L’agence APS indique que le SSB, a donné lieu, en août 2010, à la signature d’une convention entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et deux agences Japonaises de coopération internationale (JICA) et des sciences et technologies (JSTA).
Un consortium d’universités Nippones, dont celles Tokyo, d’Hirosaki, de Chubu, et les instituts Nationaux Japonais de l’Informatique (NII) et des de Sciences des Matériaux (NIMS), vont être également associés à la concrétisation de ce projet.
Au titre du programme du SSB, l’université d’Oran, partie prenante de celui-ci, a bénéficié de la création d’un centre de recherche, équipé de moyens technologies de pointe dans le domaine du solaire, de cycles de formation de ses chercheurs et techniciens. Elle profitera, en outre, du concours d’experts Japonais chargés du suivi du programme.