Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, a entamé lundi une visite de travail en France où il devra approfondir avec son homologue français, Jean-Louis Debré, la coopération entre les Conseils constitutionnels des deux pays.
La visite de M. Medelci, accompagné d’une délégation de l’institution qu’il dirige, fait suite à celle effectuée en décembre dernier du président du Conseil constitutionnel français.
.À l’issue de son entretien avec son homologue français, Jean-Louis Debré, Mourad Medelci, a qualifié la Constitution, dont la révision a été adoptée dimanche par le Parlement, d’"avancée remarquable".
La révision de la Constitution, une "avancée remarquable"
"Ce que je pense personnellement de cette Constitution est qu’elle constitue une avancée remarquable dans le sens du renforcement droit, de façon générale, et de l’Etat de droit, de façon particulière", a t-il affirmé
Pour M. Medelci, cette Constitution va élargir le statut du Conseil constitutionnel et lui donner une dimension "plus forte" dans le cadre du processus démocratique.
"S'agissant du Conseil constitutionnel, cette institution a vu son statut s’élargir dans la mesure où la saisine du Conseil constitutionnel est maintenant permise au niveau même de la minorité parlementaire, comme elle est possible, également pour le citoyen, de le saisir", a-t-il expliqué.
Ce nouveau statut, a expliqué M. Medelci, "va donner au Conseil constitutionnel une dimension plus forte en tant qu’institution dans le cadre de la mise en oeuvre du processus démocratique qui est maintenant consolidé avec la nouvelle Constitution".
Il a indiqué que le Conseil constitutionnel qu’il préside va profiter de l’expérience française pour "faire en sorte que l’expérience nouvelle sur laquelle nous entraîne la nouvelle Constitution puisse être une expérience utile pour la société algérienne, bien comprise par la société algérienne et assise sur des mécanismes rationnels et crédibles''.