Les prix moyens des produits alimentaires importés par l'Algérie ont, dans l'ensemble, diminué durant l'année 2015 par rapport à ceux de 2014, a fait savoir le ministère du commerce.
Cette tendance, rapportée par l’agence APS, s’expliquerait par le recul des coûts de la poudre de lait, des sucres, des viandes, huiles, céréales et produits panifiables.
Outre le blé dur et certaines huiles brutes, les autres produits alimentaires ayant accusé une hausse des prix à l'importation sont constitués par les amandes, le concentré de tomate, le café torréfié, les crustacés congelés, le thé et les pâtes alimentaires.
Le ministère du Commerce fait également état d’une baisse oscillant de 3 à 20% du prix moyen des matériaux de construction, dont le ciment.
Les pays fournisseurs de l'Algérie en poudre de lait sont au nombre de 20, parmi lesquels figurent la Nouvelle-Zélande, la France, la Belgique, la Pologne et l’Uruguay.
Pour les blés dur et tendre, l'Oaic a réalisé la quasi-totalité des quantités importées avec l'achat de plus de 8 millions de tonnes en 2015.
Pour ce qui concerne les importations de fruits frais, réalisées en majorité par des opérateurs privés, celles-ci se sont chiffrées à près de 284 millions de dollars, dont 181 millions de dollars pour les bananes, 99,5 millions de dollars pour les pommes, de 1,8 million de dollars pour le raisin frais et 1,6 million de dollars pour le citron.
Pour les fruits secs, la facture des importations s'est établie à plus de 144 millions de dollars dont 62 millions de dollars pour l’arachide, 41 millions de dollars pour les amandes, 25 millions de dollars pour le raisins secs, 10,5 millions de dollars pour les pruneaux secs et 6,1 millions de dollars pour les abricots secs.
Le pays a, par ailleurs, importé pour près de 16 millions de dollars de légumes frais dont 15,7 millions de dollars consacrés à l'ail et 40.350 dollars à l’oignon.