Environ 641 nourrissons Brésiliens ont été affectés, dont 139 sont décédés, ont été enregistrés au Brésil depuis le début de l'épidémie de Zika, en octobre 2015, a indiqué, mardi, le ministère Brésilien de la Santé.
Quelque 4.222 cas de cette maladie, s’ajoutant aux 1.046 écartés font l’objet d’examens cliniques. Le nombre de malades est 9,9% supérieur à celui donné la semaine dernière par le ministère, ce qui n’est pas sans inquiéter sérieusement la population.
Transmis par le moustique Aedes Aegypti, le virus provoquant des symptômes grippaux bénins (fièvre, maux de tête, courbatures), est, par ailleurs, soupçonné d’entrainer une grave malformation congénitale du fœtus chez les femmes enceintes.
Début février, l'Organisation mondiale de la Santé avait estimé qu'un possible lien entre Zika et l'explosion des cas de malformations congénitales devait être étudié parce que constituant « une urgence de santé publique de portée internationale ».
Le Brésil, qui compte désormais 1,5 million de cas, avait alerté, en octobre 2015, sur le nombre inhabituellement élevé dans le nord-est du pays de cas de microcéphalie dont le pays enregistre environ 150 cas par an.
A la suite d’analyses en laboratoire, les autorités sanitaires Brésiliennes ont établi que les mères de 82 bébés atteints de microcéphalie avaient contracté le virus Zika, admettant cependant que « les données ne sont pas assez représentatives » par rapport nombre total des cas.