Plus de 60.000 élèves suivent leurs études dans des écoles privées, a-t-on appris samedi à Tlemcen du président de l’Association nationale des écoles privées agréées, Salim Ait Ameur.
Cet effectif, qui ne représente qu'un (1) pour cent des effectifs des élèves scolarisés (8 millions), sont répartis sur 320 écoles privées encadrées par des enseignants et instituteurs expérimentés, a indiqué à l’APS M. Ait Ameur en marge des travaux d’un colloque régional ayant réuni des cadres et gestionnaires des écoles privées des wilayas dans l'Ouest du pays.
Il a ajouté que 90 % des écoles privées se trouvent au sein du tissu urbain et des grandes agglomérations, ce qui les confrontent à des problèmes de foncier, dont l’absence d'espaces de jeux et de repos en faveur des élèves.
Cette rencontre vise à débattre ce problème portant sur le foncier et chercher des solutions pour hisser ces écoles à un niveau supérieur au service de l’éducation nationale, a-t-on souligné.
Les participants ont traité, lors de cette rencontre, d'un nombre de problèmes qu'affronte l’école privée dont ceux de la formation des enseignants, d'évaluation des programmes adaptées au système éducatif national et autres liés à l’administration dont le cahier de charges, le registre de commerce qualifié, par certains participants, "d’obstacle" qui empêche l’école privée d’assumer sa noble mission.
Après avoir rappelé que les secteurs public et privé sont deux faces d’une seule monnaie et sont complémentaires dans leur mission d’éducation, les intervenants ont plaidé pour "dépasser les fausses idées, selon lesquelles l’école privée est présentée comme rival de l’école publique." Ils ont rappelé au passage que l’expérience de l’école privée ne dépasse guère les 10 ans, tout en soutenant que les idées reçues finiront par se dissiper une fois que les élèves issus des écoles primaires et des CEM privés accéderont au cycle secondaire.