Les enseignants contractuels, en sit-in à la cité El Hadhaba à Boudouaou (Boumerdes), ont poursuivi samedi leur mouvement de protestation, engagé depuis 22 jours, pour revendiquer leur "droit" à une titularisation sans passer de concours, a t-on constaté.
"Les enseignants contractuels persisteront dans leur détermination jusqu'à consécration de leur revendication d’intégration", a affirmé à l'APS le coordinateur du mouvement, Bachir Saidi, ajoutant que leur "décision est irrévocable" et que "nous sommes prêts au sacrifice par la grève de la faim", jusqu’à consécration de "notre droit légitime et légal", a t-il insisté.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé, samedi à Constantine, les enseignants contestataires à "faire prévaloir la sagesse", assurant que "l'Algérie est un Etat de droit" et qu'il était impératif de "respecter les lois".
Il a souligné, dans ce sens, que la loi exige de passer par un concours de recrutement obéissant à la nécessité d'assurer l'égalité des chances pour tous, rappelant, dans le même contexte, la volonté du gouvernement à "donner la priorité à ces enseignants".
Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a appelé récemment les enseignants contestataires a rejoindre leur postes de travail, estimant que le gouvernement leur a accordé "suffisamment de temps pour parvenir à des résultats positifs par la voie du dialogue".
Réagissant à l'appel du Premier ministre, les enseignants contractuels contestataires se sont estimés "lésés du fait qu'aucune solution juste ne leur a été proposée", d’autant plus, qu'ils "fondaient de grands espoirs, en vue du règlement de ce problème, en cette Journée du savoir", ont-ils souligné.