Adopté mercredi 11 mai en copnseil du gouvernement, le permis à points sera mis en oeuvre vers la fin de l'année 2016, a déclaré, ce jeudi 12 mai, à l'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, Salem Salhi, directeur des transports terrestres au ministère des transports.
Selon M. Salhi, le facteur humain constitue plus de 90% des causes des sinistres routiers, dont il est souligné durant l'émission, qu’ils provoquent, chaque année, plus de 4.500 tués et un nombre particulièrement élevé de blessés, parmi lesquels certains resteront handicapés à vie.
Du permis à point (24 au total), il explique que celui-ci aura un contenu pédagogique, préventif et répressif à la fois, pour inciter les automobilistes à avoir un comportement responsable destiné à préserver leur capital de points et éloigner, ainsi, le risque de le voir déclaré « invalide ».
A la suite de cette invalidation, précise l'invité, le conducteur sanctionné devra attendre une période de trois à quatre années pour prétendre obtenir un nouveau document, non sans avoir au préalable repassé un examen d’obtention du permis.
M. Salhi signale, par ailleurs, qu’à l’avenir, il sera plus contraignant pour les personnes qui en feront la demande de se voir autoriser à ouvrir une auto-école, saut si elles sont titulaires d’un diplôme de CAPP et d’une expérience de trois années dans le domaine.
Il ajoute que les formateurs de candidats au permis de conduire, dispenseront désormais leurs cours sur la base de nouveaux manuels spécialement élaborés à leur intention.
Il indique, d’autre part, qu’un fichier national des contrevenants au Code de la route, actuellement en cours d’élaboration, va aider à cerner plus précisément les automobilistes récidivistes.
Outre le permis à points, le conseil du gouvernement a avalisé, aussi, le projet de loi instituant la carte grise biométrique.