Plusieurs projets de lois et d’importants dossiers socio-économiques ont été, hier, au menu du Conseil des ministres présidé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dont celui relatif à la réforme du régime des retraites.
L’avant-projet de loi adopté hier en Conseil des ministres, rétablit en effet l’obligation d’un âge minimal de départ à la retraite de 60 ans pour les hommes, et de 55 ans pour les femmes.
Aussi, faire 32 ans de service n'ouvre plus automatiquement droit au départ à la retraite, avant de remplir en même temps la deuxième condition, celle d'atteindre un âge de 60 ans.
Désormais, si vous accédez tard à l'emploi, il faudra remplir au moins 15 ans de service.
Par contre, si vous avez déjà 60 ans d'âge et vous n'avez que 15 ans de service, vous pouvez demander à votre employeur de vous garder cinq (05) ans de plus en vue d'augmenter votre pension de retraite.
En revanche, dans certains mériers, il est possible de garder son poste au-delà de 60 ans. Ceci concerne des métiers hautement qualifiés ou déficitaires qui seront fixés par voie réglementaires.
Le dossier de la retraite avait été ouvert lors de la dernière tripartite et les deux partenaires, syndicat et patronat, étaient en faveur de l’abrogation de l’ordonnance 97.
Qu’est-ce qui est exactement prévu par cette réforme du régime de retraite ?
Réponse en quatre points dans l’éclairage de Nahla Bakralass pour la Radio chaine 3.