Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a affirmé lundi à La Mecque que la première étape de la saison Hadj 2016 a été une "réussite" par rapport aux "expériences précédentes".
"Nous n’avons pas la prétention de dire que nous avons atteint la perfection", a souligné le ministre qui présidait une réunion d’évaluation en présence, du directeur général et coordinateur de la mission Hadj et Omra, Youcef Azouza, du consul général d’Algérie à Djeddah, Abdelkader Kacimi El Hassani, le chef de centre de la mission Hadj et Omra, Messaoud Bouledjouidja et les représentants des différents secteurs concernés par la mission Hadj et Omra.
Dans un travail, a-t-il relevé, "il y a toujours des manques et des dysfonctionnements, cependant si nous constatons des anomalies nous nous devons de chercher où réside le problème afin de pouvoir avancer des solutions, notamment lors du transfert des hadjis de La Mecque vers Médine ou Djeddah en direction des aéroports pour le retour au pays".
Le ministre a invité dans ce sens, les chefs des sections à apporter leurs suggestions permettant d’améliorer les choses.
Par ailleurs, et en marge de la rencontre d’évaluation, le ministre a déclaré à la presse algérienne que l’affaire des 47 personnes ayant obtenu des visas commerciaux au lieu de visas hadj et qui n’ont pas été refoulés vers le pays, prouve, si besoin est, que l’"Algérie jouit d'une considération parmi les nations".
"Une enquête diligentée par les autorités est en cours à Alger, a-t-il indiqué soulignant que "les visas ont été demandés et délivrés à Alger".
Pour ce qui est des défaillances de certaines agences de voyage, M. Aïssa a noté que ces dernières seront sévèrement sanctionnées au cas où les résultats de l'enquête prouvent leur inculpation.
Concernant le plan de perfectionnement de la saison Hadj 2017, le ministre a précisé qu’il sera établi après les résultats de la fin de l’actuelle saison, à savoir après les rituels du Hadj (wakfa Arafat, Mouzdalifah et Minan). APS