Fruit d'un investissement privé réalisé par le cinéaste-producteur Belkacem Hadjadj, le premier studio de post-production cinématographique en Algérie, a été inauguré, lundi, à Alger par le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi.
Doté d'équipements numériques de dernière génération, le studio qui s'étend sur près de 100 m2, baptisé "Tayda film"et sis à la cité Mokhtar Zerhouni au quartier les bananiers, à l'Est d'Alger, offre toutes les possibilités techniques de traitement du son et de l'image aux cinéastes algériens. Auparavant, cette phase de production postérieure au tournage se faisait à l'étranger à des coûts jugés "excessifs".
A l'occasion, Belkacem Hadjadj a expliqué, avec pédagogie, les différentes phases de traitement du son et de l'image. Cette dernière étape, a souligné M. Hadjadj, est capitale à la réussite d'un film, insistant sur les "progrès technologiques fulgurants" que connait ce domaine.
Une démonstration sur grand écran, équipé de vidéoprojecteurs 4K, mettant en pratique le travail de post-production et les capacités techniques de ce nouveau studio, a été exécutée à travers la projection d'un court extrait du long métrage en cours de finalisation "Fais soin de toi" de Mohamed Lakhdar Tati, sous le regard du ministre de la Culture et de plusieurs cinéastes et producteurs présents.
A l'issue de la projection M. Mihoubi s'est félicité de cet investissement qui constitue, a-t-il dit, un "nouvel acquis" pour l'industrie cinématographique en Algérie.
Dans la foulée, Belkacem Hadjadj, a annoncé l'organisation, dès novembre prochain, de sessions de formation aux techniques de post-production cinématographique au profit de techniciens algériens, appelés à passer, dans une année, derrière cette nouvelle structure de haute technologie.