Pays membre de l'Organisation des Nations Unies « et partie intégrante de la communauté internationale », l’Algérie adapter sa législation à leurs recommandations et résolutions relatives aux droits de l'Homme a considéré, jeudi, le ministre de la Justice, Tayeb Louh.
En réponse à des députés travaillant autour du projet de loi fixant la composition du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), le ministre a noté que la question du respect des droits de l'Homme était, parfois, utilisée comme prétexte « pour s'ingérer dans les affaires intérieures des Etats », ajoutant que l'Algérie « doit être forte de ses institutions et claire dans ses positions ».
Il a, en outre, souligné que le pays avait réalisé de grands progrès en matière de respect des droits de l'Homme, ajoutant que nul ne peut nier les réalisations accomplies dans ce domaine.
Rappelant la tragédie que l'Algérie a vécue durant la dernière décennie du siècle dernier, lors de laquelle « les droits de l’Homme étaient bafoués sans que personne, à travers le monde ne dénonce ces crimes », il a indiqué que le peuple Algérien a pu la surmonter, grâce à la politique de réconciliation nationale et à tous les corps de sécurité nationale.
En réponse aux observations de députés relatives à au respect des lois et de la nécessité de création du Conseil des droits de l’Homme, M. Louh a souligné que la loi doit être respectée par toutes les instances et les institutions, et pas seulement par celui-ci.