Une réunion ministérielle sur le Mali s’est tenue vendredi à New York dans l’objectif d’accélérer la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger.
La réunion de haut niveau à la quelle a pris part le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Ramtane Lamamra, a été coprésidée par l’Algérie et le Mali aux cotés de l’ONU.
La rencontre qui s’est tenue en marge du débat général de la 71ème Assemblée générale de l’ONU, a été ouverte par le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, et le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon.
Elle vise essentiellement à renforcer «l’engagement de la communauté internationale et à accélérer la mise en œuvre de l’accord, dont l’établissement de certaines mesures tarde à se concrétiser, rendant difficile l’atteinte d’une paix durable», selon la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).
La réunion a porté également sur l’application de la résolution 2295 qui vise en premier lieu l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord par les parties concernées ainsi que sur les moyens de renforcer la coopération sécuritaire et la coordination entre les pays de la région du Sahel en vue de soutenir le retour de la stabilité au Mali, selon la même source
Il est aussi question de souligner les lacunes qui subsistent en termes de capacités militaires de la Minusma et d’explorer diverses stratégies afin que la mission soit adéquatement équipée pour s’acquitter pleinement de son mandat et soutenir les partenaires maliens dans la mise en œuvre de l’accord, précise la mission de l’ONU.
APS