L'armée et les travailleurs vont prendre le contrôle des entreprises qui se joindraient à la grève générale convoquée par l'opposition vendredi, a annoncé mercredi un haut responsable vénézuélien.
"J'en ai parlé avec le président: entreprise qui s'arrête, entreprise prise par les travailleurs et les forces armées", a déclaré à la télévision Diosdado Cabello, député et président du parti socialiste vénézuélien, considéré comme le numéro deux du camp du président Nicolas Maduro.
L'opposition, majoritaire au Parlement depuis janvier, veut obtenir le départ du président Maduro et a appelé à une grève générale de 12 heures vendredi.
"Il n'y aura pas de retour en arrière possible, nous allons voir comment se passeront les choses (...), mais nous ne laisserons pas s'installer le chahut et nous verrons, messieurs les patrons, si vous allez vous mettre en grève ou si vous allez décider de travailler avec le gouvernement, pour la patrie", a ajouté M. Cabello.
Les autorités vénézuéliennes en place et le président Maduro accusent régulièrement les entreprises d'être alliées avec l'opposition "de droite" pour déstabiliser le gouvernement, dans le cadre d'une "guerre économique".