Les travaux de la 10e réunion annuelle des Points focaux du Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) se sont ouverts mercredi à Alger.
La réunion prévue sur trois jours sera l'occasion d'analyser l'état actuel du terrorisme sur le continent, d'améliorer la coordination dans la lutte antiterroriste et de déterminer la voie à suivre pour faire progresser les objectifs de lutte contre le terrorisme.
Pour ce faire, précisent les organisateurs, des spécialistes du CAERT ainsi que d'autres experts de la lutte contre le terrorisme africains et internationaux seront invités à faire des exposés sur les événements ayant trait au terrorisme en Afrique en 2016 et leur impact sur la situation sécuritaire dans le continent.
Les experts tenteront également lors des ces travaux qui se tiennent sous les thèmes: "Architecture de sécurité nationale et mécanisme anti-terroriste" et "Coopération anti-terroriste", de proposer des idées pour améliorer la coopération et la riposte face à la menace terroriste, a-t-on également indiqué.
La cérémonie d'ouverture s'est tenue en présence du Secrétaire général des Affaires étrangères, Hassan Rabhi, des institutions représentant des pays africains au CAERT, des organisations partenaires du CAERT, du Commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine (UA), Smail Chergui, du directeur du CAERT et représentant spécial de l'UA pour la coopération antiterroriste, Larry Gbevlo-LarteyEsq, et de représentants du corps diplomatique accrédité à Alger.
La dernière édition de cette réunion s'était tenue à Alger le 16 décembre 2015.
Le point focal est l'institution choisie par chaque pays pour le représenter devant le Centre ouvert en octobre 2004. Cela peut être aussi les ministères de l'Intérieur, de la Défense ou des Affaires étrangères des pays membres.
L'Union africaine (UA) avait créé le CAERT, dont le siège se trouve à Alger, pour coordonner les efforts individuels et collectifs (entre pays d'Afrique) pour faire face à la menace terroriste, en émettant des recommandations.
L'objectif étant aussi d'échanger des informations sur les mouvements des groupes terroristes, l'assistance judiciaire mutuelle et l'échange d'études et d'expertises.