L’inspecteur central des sciences islamiques et de philosophie au ministère de l’Education nationale, Daas Sid Ali, a affirmé lundi à Mascara, qu’aucun changement fondamental n'est prévu aux examens du baccalauréat prochain pour ce qui concerne la matière de philosophie.
Dans une déclaration à la presse, en marge de l’ouverture des travaux d’un séminaire national des inspecteurs de philosophie, M. Daas a expliqué que les changements opérés pour les examens du baccalauréat dans cette matière "ne sont pas fondamentaux" et "ne touchent pas" la nature des sujets dont celui de la dissertation et autres.
Il s'agit seulement de réduction du nombre de questions, a-t-il fait savoir soulignant, d'autre part, que ce séminaire de deux jours qui regroupe tous les inspecteurs de philosophie au niveau national s'inscrit dans le cadre des démarches du ministère de l’Education nationale visant à "reconstruire" le programme de philosophie et rendre cette matière en harmonie avec les programmes de deuxième génération et non pas élaborer un nouveau programme.
Des propositions concernant les domaines et cours de philosophie sont attendues lors de cette rencontre. Elles seront soumises à la commission nationale des méthodologies et ensuite aux enseignants qui doivent donner leurs avis et observations avant de les inclure dans un programme officiel pédagogique, a indiqué le même responsable.
Le ministère de l’Education nationale, a-t-il ajouté, oeuvre actuellement à réhabiliter cette matière aux yeux des élèves et de leurs parents qui la voient comme éliminatoire aux examens.
Le ministère entend aussi réhabiliter la philosophie au sein de la société car, a-t-il souligné, cette matière encourage le dialogue, rejette toute opinion subjective et contribue à éloigner les jeunes de l’extrémisme intellectuel menant au fanatisme.
Les travaux de ce séminaire national se poursuivent par des débats en ateliers et des cours proposés pour chaque domaine. APS