Le représentant du Haut commissariat aux réfugiés en Algérie, Hamadi Anouar Ahmed Boukhari, a appelé à définir un statut particulier aux réfugiés dans les pays où ils se trouvent, précisant que le nombre de réfugiés a atteint selon les dernières statistiques 65 millions à travers le monde dont la moitié sont des enfants.
Intervenant aux travaux de la journée d'études sur "les réfugiés, entre conventions internationales et régionales, et réalités", organisée à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale des réfugiés et de la Journée africaine des réfugiés, M. Boukhari a mis l'accent sur l'impératif de "définir un statut particulier aux réfugiés dans leurs pays d'accueil afin de leur assurer une plus grande protection", appelant poursuivre les contacts avec les autorités des pays concernés pour la réalisation de cet objectif.
M. boukhari a souligné que l'organisation craint une réduction du financement des opérations destinées à la prise en charge de cette catégorie, appelant les pays donateurs à s'entraider davantage pour régler ce problème humanitaire qui touche plusieurs pays rongés par les guerres, les conflits et la pauvreté.
Le représentant du HCR a salué le rôle de l'Algérie dans la protection des réfugiés et la préservation de leur dignité humaine, à l'instar des réfugiés sahraouis qui se trouvent dans les camps de Tindouf où le HCR dispose d'un bureau permanent pour élaborer des programmes de soutien à ces derniers, outre les réfugiés syriens et africains contraints de quitter leur pays en raison de la dégradation de la situation sécuritaire.
Le représentant du HCR a indiqué que la solution "réside essentiellement dans la résolution des problèmes qui ont mené ces derniers à fuir leur patrie en oeuvrant notamment à la réalisation du développement durable dans leurs pays". APS