Décès d'une parturiente à Djelfa après 3 refus de prise en charge : le ministère de la Santé se constitue partie civile

Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a annoncé, samedi dans un communiqué, sa décision de se constituer partie civile dans l'affaire que traitera la justice suite au décès d'une parturiente à Djelfa et le dépôt d'une plainte par la famille de la défunte.

Le ministère de la Santé a indiqué qu'immédiatement après la survenue des faits, le ministre de la Santé, Mokhtar Hasbellaoui, a dépêché sur place "une commission d'enquête constituée de trois inspecteurs et d'un professeur en gynéco-obstétrique chargés de faire toute la lumière sur tous les aspects administratifs, organisationnels et médicaux de cette affaire".

Tout en présentant ses condoléances à la famille de la défunte, le ministère de la Santé informe que "toute personne ayant fait preuve de négligence et de laisser-aller dans cette affaire sera sévèrement sanctionnée à la lumière du rapport définitif que remettra la commission d'enquête, et ce, parallèlement à l'action en justice en cours".

Les faits remontent à la semaine dernière lorsqu'une femme enceinte de 23 ans et son bébé ont trouvé la mort après un refus de prise en charge au niveau de trois hôpitaux de la wilaya (Aïn Oussara, Hassi Bahbah et Djelfa).

La direction de la santé de la wilaya de Djelfa a pris des mesures d'urgences en suspendant le personnel médical responsable au niveau des trois hôpitaux, en attendant l'achèvement des enquêtes médicale et pénale. APS

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