Après la reprise, mercredi, des cours, les ménages Algériens s’inquiètent de savoir s’ils vont pouvoir trouver l’ensemble des manuels scolaires indispensables à la scolarisation de leurs enfants.
A partir de la wilaya d’Ouargla où elle donnait le coup d’envoi de la rentrée, la ministre de l’Education nationale s’est voulue rassurante : tous les manuels, a-t-elle affirmé, se trouvent déjà au niveau des établissements scolaires.
L’Algérie, a-t-il déclaré à la journaliste de la chaine 3 de la Radio Algérienne, est le pays où un effort « gigantesque » est fourni en matière d’acheminement des manuels, ajoutant que l’Etat vient en soutien dans leur répartition dans toutes les zones du pays, « en temps voulu ».
Pour l’envoyée de la radio, et aux dires de Mme Nouria Benghebrit, « mêmes dans les zones les plus reculées », les problèmes relatifs à la disponibilité des manuels scolaires « ne devrait plus se poser ».
Le directeur de l’Education de Ouargla, Rabah Riah, comme pour confirmer les propos de la ministre, assure que l’ensemble des manuels nécessaires aux cycles moyen et secondaire a été distribué « à temps », jusque dans les localités les plus reculées de la wilaya.
La disponibilité des ouvrages, d’accord, mais qu’en est-il de leur qualité
En même temps que la disponibilité des ouvrages scolaires, laquelle semble désormais assurée, se pose alors la question de leur qualité pédagogique, mais également de leur esthétique et de leur durabilité.
Dans un reportage consacré à ces divers aspects, la chaine 3 fait parler le directeur général de l’Office national des publications scolaires, Brahim Atoui, lequel assure que la qualité des manuels « est irréprochable ».
Selon ce dernier, par rapport aux années précédentes, la qualité du papier est « excellente » et pour ce qui concerne leur design il y a, souligne-t-il, « une amélioration ».
Le chef du service commercial de l’entreprise nationale des Arts graphiques, Fodil Nacer, explique, de son coté que la qualité et les prix auquels sont proposés les manuels scolaires est une équation dont il est strictement tenu compte.
Un parent d’élève met en doute ces affirmations : « la qualité » ? interroge-t-il, « d’ici le deuxième trimestre, ils vont commencer à se déchirer ». Celui-ci observe, cependant, que ceux conçus « par l’Etat » sont autrement plus solides » concluant que ce n’est pas à lui qu’il appartient de contrôler leur solidité.
Un autre père de famille considère, pour sa part, que la qualité des livres est « appréciable ». L’essentiel, ajoute-t-il, c’est que çà tienne durant toute l’année scolaire ».