Syrie/Irak : Daesh sur le point d’être jeté à terre

L'armée Syrienne a resserré l'étau autour du groupe terroriste autoproclamé « Etat islamique » dans la région de Deir Ezzor et poursuivait, lundi, son offensive vers l'est, franchissant le fleuve de l'Euphrate au Nord de la ville.

Après d'intenses combats et sous un barrage de feu de l'aviation Russe, les soldats Syriens ont réussi à franchir l'Euphrate et à poursuivre leur avancée vers la localité de Howeijet Sakr, un important fief de Daesh terroriste sur la rive orientale de l'Euphrate.

Plus tôt, durant ce mois, les troupes gouvernementales ont rapidement progressé malgré la résistance acharnée des terroristes, brisant le siège de deux enclaves aux mains des terroristes depuis plus de trois ans.

Les éléments de l’EI sont encerclés dans la ville de Deir Ezzor du côté nord, ouest et sud et l'armée Syrienne et ses alliés sont en passe de les assiéger totalement.

Coté Irakien, les forces militaires ont lancé, mardi, un assaut sont l’un des derniers r bastions du groupe terroriste dans le désert occidental frontalier de la Syrie.

Des unités d'infanterie et de blindés ont débuté une offensive pour libérer les localités d'Anna et Rayhana, a indiqué le géneral Abdel Amir Yarallah, chef du Commandement conjoint des opérations (JOC) contre l'EI.

Anna est l'une des trois localités toujours aux mains des terroristes, à une centaine de kilomètres de la frontière syrienne dans l'immense et désertique province occidentale d'Al-Anbar.

Après la reprise d'Anna, puis de Rawa, l'objectif des troupes Irakiennes sera Qaïm, dernière localité avant la frontière et la province syrienne de Deir Ezzor. 

La bataille pour la reconquête de ces trois localités, où se trouvent, selon un général Irakien, « plus de 1.500 terroristes », pourrait intervenir en même temps ou après l'assaut sur l'autre bastion de l'EI en Irak, Hawija et ses environs, à 300 km au nord de Baghdad.

Les pays occidentaux et certains de leurs alliés Arabes tentent d’éviter l’écrasement total de Daesh en insistant sur une « solution politique » en Syrie,  pour régler le conflit vieux de six ans.

« Nous pensons que la seule issue est d'obtenir un processus politique, et de faire comprendre aux Russes, aux Iraniens et au régime de Bachar Al-Assad que nous ne soutiendrons pas la reconstruction de la Syrie sans un tel processus », a menacé le chef de la diplomatie Britannique, Boris Johnson. 

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