La réunion samedi entre le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui et les représentants des médecins résidents a permis de "parvenir à un accord sur certaines revendications tandis que d'autres restent en suspens, notamment celle liée au service civil", a indiqué la représentante des médecins résidents, Mme Akili Zhira.
Soulignant que cette réunion "à huis clos" est la première rencontre "réelle" avec le ministère, elle a précisé que celle-ci a duré près de deux heures et a permis aux médecins résidents de présenter leur plate-forme de revendications au ministre", ajoutant qu'un accord "a été dégagé sur certaines questions alors que d'autres restent en suspens, dont celle de l'obligation du service civil".
La représentante des médecins résidents a indiqué que le ministre a rappelé que la revendication liée au service national "n'était pas des prérogatives du ministère de la Santé", ajoutant que le premier responsable du secteur a fait état de "la mise en place de commissions mixtes avec d'autres secteurs regroupant la Direction générale de la Fonction publique et de la Réforme administrative, le ministère de la Défense nationale et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique".
Concernant la grève, Mme Akili a affirmé que son maintien ou non sera tranché par les médecins-résidents, ajoutant que des assemblées générales seront tenues dimanche dans différentes facultés pour transmettre les résultats de la réunion aux médecins résidents et à leurs représentants au niveau des wilayas.
M. Hasbellaoui avait réitéré, au cours de la semaine dernière, son engagement à trouver des solutions aux revendications soulevées par les médecins résidents dans le cadre d'un "dialogue responsable et constructif".
Les revendications soulevées par les médecins résidents, qui ont entamé une grève depuis plusieurs semaines, sont principalement liées aux œuvres sociales, au service national et au service civil.
Concernant la revendication relative à la révision du service civil, M. Hasbellaoui a estimé que ce dernier était "plus qu'essentiel", mettant en exergue l'importance de son "adaptation et de son développement à travers l'amélioration des conditions de travail et la qualité de l'aspect technique ainsi que la dotation en équipements médicaux pour une meilleure prise en charge des malades".