Le ministre du Travail et de la sécurité social, Mourad Zemali, a assuré lundi que la liste des syndicats publiée récemment par son département « n’est pas une intimidation à l’encontre de certaines parties qui ont appelés ces dernières semaines à la grève ».
Invité du Forum de la Radio Algérienne, le ministre du travail signale que ses services comptent «actuellement 02 organisations syndicales activent en Algérie dont 66 représentant les travailleurs et 36 pour le patronat».
M. Zemali précise que « des personnes ou groupes de personnes, se présentant comme étant responsables de pseudo organisations syndicales, qui n’ont aucune assise légale, ont appelé ces derniers temps à des mouvements de protestations ».
Le ministre a tenu à démentir tout entrave à l’activité syndicale affirmant que son département ministériel a intervenu après abus constaté quand à « certains syndicats ayant dépassé la ligne rouge en manipulant les élèves, les poussant à occuper la rue ». D’où, enjoint-il, la légitime intervention du ministère pour rappeler ces activistes à l’ordre, les accompagner pour le respect en les mobilisant des droits de la république qu’ils semblent avoir ignoré.
Concernant le nouveau code de travail, l’invité du Forum de la radio a profité pour rappeler à l’opinion publique sur la législation de travail cadrée par 12 lois, 3 décrets et un arrêté (décision) ministériel stipulant 770 articles. Ce qui requiert un temps suffisant afin d’atteindre un large consensus entre administration et partenaires sociaux, compte tenu des changements de plus en plus marqués qui interviennent sur la scène économique et technologique
Le ministre a aussi réitéré que ce nouveau code profitera dans l’intérêt des générations futures et ne sera jamais au dessus de la Constitution qui consacre l’action syndicale et garantie libertés syndicales.
75% des bénéficiaires des contrats de travail subventionnés ont réussi dans le monde de l’emploi
En chiffres, le ministre n’a pas manqué de rappeler que son département compte 2,382 millions demandeurs d’emploi ont bénéficié du mécanisme du soutien à l’emploi où ils perçoivent la totalité de leurs salaires dont l’Etat prend en charge une partie de cette rémunération. Il a ajouté qu’il n’en reste que 500.000 contractuels sous cette formule, ceci dit 1.8 million demandeurs d’emploi ont été régularisés dans leurs postes.
Cependant, précise-t-il, 596 milles sont recrutés définitivement, pour la majorité dans l’administration. Nombreux demandeurs, ajoutera M. Zemali, ont par ailleurs opté pour les organismes de l’emploi de jeune (CNAC / ANSEJ) alors que le reste ont préféré passer directement dans le monde du travail après avoir acquis les compétences requises. Il conclura que 75% des bénéficiaires de contrats de l’emploi soutenu ont réussi leur vie professionnelle.