Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia a affirmé, lundi à Alger, que le gouvernement accordait dans son plan d'action un "intérêt majeur" au développement du système financier et au domaine des nouvelles technologies.
Animant le panel "Finances et développement" dans le cadre des travaux de la Conférence régionale de haut niveau, M. Raouia a fait savoir que "le plan d'action du Gouvernement a accordé une grande importance au développement de plusieurs secteurs dont le système financier, le domaine des nouvelles technologies", rappelant que l'Algérie œuvre actuellement à "la diversification de son économie pour faire face à la chute des prix des hydrocarbures qui a impacté les ressources principales du pays".
Pour sa part, l'expert économiste indien, Ragavan Venkatesan a mis en avant, dans sa communication intitulée "L'entreprise et la communauté numérique", la "nécessité de numériser les entreprises économiques notamment leurs départements financiers", expliquant que "cette procédure réduirait les risques sur leur gestion entreprises et faciliterait les procédures aux clients et partenaires"
Il a appelé, dans ce sens, à l'éradication de la bureaucratie dont souffrent plusieurs pays à travers le "développement" des systèmes technologique et juridique suivant des normes permettant de grands investissements à même de contribuer au développement et à la création d'emploi".
Par ailleurs, les participants à cet atelier ont recommandé le soutien des projets d'innovation notamment dans le domaine des technologies modernes en tant que socle de développement et de la création de richesse.
Placée sous le thème "les jeunes, la technologie et la finance", cette conférence, organisée par le ministère des Finances en collaboration avec la Banque mondiale (BM) et le Fond monétaire arabe (FMA), sous le Haut patronage du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, vise à mettre en évidence les éléments fondamentaux d'une nouvelle économie, ainsi que le rôle des systèmes éducatifs dans le changement de l'état d'esprit des jeunes générations vis-à-vis de l'innovation dans la région MENA.
Dans son allocution prononcée à l'ouverture de la conférence M. Ouyahia avait indiqué que l'Algérie s'enorgueillit que onze (11) millions de ses enfants, soit plus du quart de la population, se rendent chaque matin à l'école, à l'université ou aux centres de formation professionnelle", ajoutant que "cette politique d'éducation et de formation, quasi exclusivement publique, absorbe annuellement l'équivalent de plus de 10 milliards de dollars du budget de l'Etat".