L'auteur de la fusillade de Liège, qui a fait trois morts dont deux policières mardi, était fiché par la police pour avoir été en contact en prison avec des extrémistes et s'être radicalisé, a indiqué une source proche de l'enquête citée par des médias.
Lors d'un séjour en prison, "Benjamin Herman est soupçonné d'avoir été radicalisé par une personne ", ce qui lui valait d'être signalé comme tel dans une banque de données criminelles, a précisé cette source, confirmant des informations de presse.
Après son triple meurtre, l'assaillant a été abattu par les forces de l'ordre. Un juge antiterroriste a été saisi de l'enquête.
Benjamin Herman, né en 1982, avait déjà été condamné pour des vols, coups et blessures et pour trafic de stupéfiants, selon la source proche de l'enquête. Il était incarcéré dernièrement à la prison de Marche-en-Famenne, en Wallonie (sud de la Belgique), et selon les médias belges c'est à l'occasion d'une permission de sortie pour préparer sa réinsertion qu'il est passé à l'acte mardi matin en s'en prenant à des policiers.