Ils seront plus de 700 000 candidats à concourrir à l'examen, dont les épreuves débutent le mercredi 20 juin, selon les chiffres publiés par le ministère de l’Education nationale.
Comme chaque année, le BAC mobilise non seulement les lycéens, mais aussi des candidats libres mais également le examinateurs qui devront corriger des millions de copies en temps un limité.
Plusieurs structures ont été sollicitées pour assurer le bon déroulement de cet examen pour lequel rien n'a été laissé au hasard, a fait savoir la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, signalant que plusieurs départements ministériels avaient travaillé d'arrache pied pour assurer la reussite des examens et leur sécurisation.
Evoquant la mesure de la coupure de l'internet au début de chaque épreuve pour une durée d'une heure, afin d'éviter les tentatives de fraude, la ministre a avoué que "cet élément nous est imposé, c'est un cas de force majeure, on n'est pas à l'aise pour le recours à la coupure, mais on ne doit pas baisser les bras devant de tels phénomènes'', dira-t-elle.
"L'aspect de l'éthique doit primer sur l'aspect sécuritaire et doit aussi concerner l'opinion publique et toute la société qui doit s'indigner et dénoncer toutes les formes de fraude, tout en œuvrant à récompenser l'effort", a souligné la ministre.
Relevant que beaucoup de candidats "sont victimes de leur manque de de conscience des conséquences de leur geste en recourant à la fraude", la ministre a rappelé les sanctions prévues dans ce cas et qui excluent de l'examen, pour une durée de 3 ans, les candidats scolarisés et de 5 ans, les candidats libres.
Cette année, le ministère de la Poste, des Télécommunications, Technologies et du Numérique, et à la demande du ministère de l'Education nationale, a décidé de couper l’internet pendant une heure avec le début de chaque épreuve du baccalauréat, pour éviter tout ce qui peut entacher cet examen. Les réseaux sociaux peuvent également être perturbés durant la période du BAC.
Le ministère de l'Education reconduira aussi, pour cette année, les mesures prises durant les précédentes sessions de BAC notamment, depuis le déploiement de l'internet mobile haut débit 3G en 2014 en Algérie, à savoir l'interdiction au niveau des centres d'examen des smartphones et autres tablettes, des outils numériques, objets connectés et écouteurs.
Ces mesures concerneront aussi bien les candidats au baccalauréat que les enseignants, les surveillants et le personnel administratif.