En cette période de grandes vacances, le sang est en train de se faire rare dans certains établissements hospitaliers du pays.
Pour tenter de connaitre les raisons de ce manque, la chaine 3 de la Radio Algérienne a dépêché, dimanche, l’un de ses reporters vers le Centre anti cancer Pierre et Marie Curie à Alger, actuellement confronté à cette terrible situation.
Questionné sur les origines du déficit de ce liquide vital au niveau des centres de transfusion, la professeure Gachi l’explique par la succession de deux évènements majeurs représentés par le mois de Ramadan, suivi tout de suite après des grandes vacances marquées par une basse du nombre de donneurs.
Selon cette praticienne, des malades du centre souffrent pour beaucoup parmi eux d’un déficit de sang et de plaquettes indispensables à leur traitement après les séances de chimiothérapie par suite desquelles ils développent des anémies causées par la perte de leurs globules rouges.
Elle rappelle que faute d’offrir leur sang, des donneurs pourraient faire don de plaquettes, sans grandes conséquences sur son organisme. Mais pour disposer de quantités de plaquettes, dont la durée de vie est particulièrement courte, les centres de transfusion sanguine devraient avoir à disposition des donneurs en continue.
La professeure Gachi rappelle que « beaucoup de personnes » meurent en raison du manque de sang et de plaquettes auxquels précise-t-elle, aucun médicament ne pourrait se substituer.