« Sekta », la silencieuse qui retentit fort sur les planches du théâtre algérien

La pièce théâtrale « Sekta » (Silencieuse), est la dernière production de l’association thileli de tizi ouzou , présentée en premiere au public de la salle Ibn Zaidoun, qui n’a pas caché sa réjouissance devant la performance de sa réalisation.

Ecrite par Abdelhalim Rahmouni qui s’est inspiré du roman d’Octave Mirabeau « le journal d’une femme de chambre », le metteur en scène Tounes Ait Ali a su l’adapter à la société algérienne, en dénonçant le désastre de l’harcèlement qui affecte nos valeurs.

Dans l’ensemble la piéce révèle l’interdit et les tabous que subissent les femmes qui se taisent souvent par crainte du scandale et des reproches de la société.

Estelle est le personnage principale de la silencieuse, elle occupe une fonction de femme de chambre. Un rôle interprété par trois comédiennes : Tilleli Saliha,Wassila Arrij et Houria Bahloul. « La réécriture du texte en trois histoires a nécessité le jeu de 3 actrices », a expliqué Tounes Ait Ali au micro de Sid Ali Fares de la radio Chaine 3.

La pièce sera bientôt montée en trois langues : Arabe, Tamazight et Français, dans la perspective de la présenter dans plusieurs festivals nationaux et internationaux.

 

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