Dix-neuf (19) détenus ont bénéficié du système de placement sous surveillance électronique, entré en vigueur cette année en tant que mécanisme d'adaptation de la peine, a annoncé le Directeur général du Centre de Recherche juridique et judiciaire, Ahmed Chafai.
Intervenant lors d'une journée d'études sur l'"adaptation des peines privatives de liberté pour la prévention de la récidive et réinsertion sociale des détenus", M. Chafai a précisé que les nouveaux mécanismes inscrits au titre de la politique pénale basée sur l'adaptation de la peine "ont prouvé leur efficacité par rapport à la détention dont le résultat en matière de prévention de crimes demeure limité, à l'image du bracelet électronique dont 19 détenus ont bénéficié à travers sept wilayas, depuis l'entrée de la surveillance électronique en vigueur".
Le bracelet électronique permet le suivi continu de la personne qui le porte en localisant tous ses déplacements dans le cadre du champs autorisé par le juge d'application des peines, a-t-il fait savoir.
Selon les dernières statistiques du Centre, 24.665 détenus mis en liberté conditionnelle, 57.371 détenus bénéficiaires de permission, 4.263 de la semi-liberté et 22 autres de la suspension provisoire de peine, ont été recensés dans ce sens.
Ces peines alternatives interviennent "en consécration du principe de la présomption d`innocence, du respect de la dignité humaine et des droits de l'homme".
A ce titre, M. Chafai a indiqué que les cas de récidive parmi les bénéficiaires de ces mesures étaient "très faibles" par rapport aux détenus dans les établissements pénitentiaires, ajoutant que "ces mécanismes prouvent à chaque fois leur impact positif en matière de réinsertion sociale des détenus, en assurant la cohésion familiale au sein de cette catégorie, outre la réduction de la surpopulation carcérale et le budget consacré en la matière.