Hier encore le monoxyde de carbone a décimé cinq femmes à Oran. Les appareils de chauffages mis toujours à l’indexe. Et pour cause la fuite du monoxyde de carbone des appareils de chauffage introduits frauduleusement dans le marché algérien.
Pourtant l’alerte est donnée depuis des années mais les chauffages tuent encore plus de 30 personnes par saison hivernale, en Algérie, rapporte Nahla Bekralas de la Chaine 3.
Le ministère de Commerce a instruit, en 2015, ses services compétents pour un contrôle rigoureux contre cette marchandise défectueuse à 90% depuis son pays d’origine, ajoute-t-elle. Ce qui représente un réel danger pour les foyers algériens.
« On a été instruit il y a trois ans pour éradiquer ce phénomène, donc les chauffages à gaz sont contrôlés tant au niveau du marché - de gros et détail - surtout en période hivernale, qu’au niveau des frontières », affirment Abdelouahab Harkès, directeur de contrôle à la wilaya d’Alger. Mais certains malhonnêtes continuent d’introduire « ces bombes à retardement » au sein des familles qui en payent le prix par leur vie, fait-on constaté à la journaliste.
Comment réussissent ces vendeurs, sans foi ni loi, à commercialiser « des chauffages contrefaits, ne représentant aucune norme de sécurité, prêts à exploser à tout moment », se demande Mustapha Zabdi, président de l’organisation de protection du consommateur, déplorant « l’absence de détecteur de gaz dans les maisons ».
Plus de détails dans le reportage signé par Nahla Bkralas de la radio Chaine 3.