Le Conseil constitutionnel devrait se réunir sous la présidence de son vice-président, Mohamed Habchi, pour prendre acte du décès de son président, Mourad Medelci et informer le président de la République, conformément au règlement intérieur de cette institution.
L'article 81 du règlement intérieur du Conseil stipule, qu’« en cas de décès ou de démission du président du Conseil constitutionnel, le Conseil se réunit sous la présidence du vice-président et en prend acte ».
Cet article énonce que « le président de la République en est immédiatement informé ».
Mourad Medelci est décédé, lundi tôt le matin à Alger, des suites d'une maladie. Né le 30 avril 1943 à Tlemcen, le défunt a occupé plusieurs hautes fonctions au sein de l'Etat, dont celle de président du Conseil constitutionnel depuis 2013.
Licencié en Sciences économiques de l'Université d'Alger (1966), le défunt avait dirigé plusieurs Groupes publics, avant d'être désigné directeur général de la Société nationale des tabacs et des allumettes (SNTA) en 1980, puis secrétaire général du ministère du Commerce, jusqu'en 1988.
Durant la même année, il a été promu ministre du Commerce, un poste qu'il avait quitté en 1989.
Il a effectué son retour au sein de l'Etat en tant que ministre délégué au Budget (1991-1992) avant de reprendre son poste de ministre du Commerce (1999-2001), puis ministre des Finances (2001-2002). Par la suite, il avait rejoint la présidence de la République pour y occuper le poste de conseiller (2002-2005).
Le défunt a été nommé une nouvelle fois ministre des Finances (2005-2007) et, par la suite, ministre des Affaires étrangères (2007-2013) avant de terminer sa carrière comme président du Conseil constitutionnel (2013-2019).
Il a également été vice-président de la Fondation Emir Abdelkader (1996), membre fondateur de l’Association pour les relations internationales (1997), président fondateur de l’Association pour la promotion de l'éco-efficacité et de la qualité en entreprise (1998) et membre du Panel des Eminentes personnalités Africaines chargées de superviser le Mécanisme d'évaluation par les Pairs (MAEP) entre 2003 et 2005.
Son enterrement aura lieu, lundi, après la prière du Dohr au cimetière de Ben Aknoun à Alger.