Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a salué le rôle de l'Algérie dans "la préservation de la stabilité en Afrique du Nord, au Sahel et dans la région arabe", et ce lors de l'audience qu'il a accordée, dimanche, au président de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée populaire nationale (APN), Abdelhamid Si afif, a indiqué lundi un communiqué de l'Assemblée.
Lors de sa rencontre avec M. Si Afif et la délégation l'accompagnant à Téhéran, dans le cadre d'une visite officielle en Iran, le chef de la diplomatie iranienne a exprimé la haute considération de son pays "pour l'Algérie et son président Abdelaziz Bouteflika", tout en saluant "le rôle de l'Algérie dans la préservation de la stabilité en Afrique du Nord, au Sahel et dans la région arabe".
Le responsable iranien a mis l'accent sur "l'attachement" de Téhéran au "renforcement de la coopération avec l'Algérie, en adéquation avec la volonté politique exprimée par les dirigeants des deux pays".
Cette rencontre qui a permis d'évoquer plusieurs questions relatives à l'état des relations bilatérales et l'avenir de la coopération entre les deux pays, a été l'occasion pour M. Si Afif de mettre en exergue "le sérieux, l'équilibre et l'attachement à la défense du droit et de la justice", des valeurs marquant la politique étrangère algérienne, précisant que l'Algérie "a réussi à retrouver sa place sur la scène internationale, après la décennie noire, grâce à l'expérience et à la sagesse du président de la République qui lui a également permis de conforter sa cohésion et sa sécurité et lui a évité un avenir désastreux".
Par ailleurs, Si afif a appelé à "la conjugaison des efforts en matière de lutte contre le terrorisme, qui menace les pays de la région", appelant à "faire prévaloir les solutions pacifiques et consensuelles pour le règlement des crises, tout en bannissant la violence et l'ingérence dans les affaires internes de pays".
"La diplomatie parlementaire est à même d'apporter des contributions précieuses aux efforts de coopération, après sa consécration par la constitution algérienne, en tant qu'alternative aux canaux de la diplomatie officielle".