La démission du président Abdelaziz Bouteflika, notifiée au Conseil constitutionnel, est intervenue après 6 semaines de mobilisation du peuple, qui a été conforté dans sa position par l'armée nationale populaire (ANP). Elle est considérée par les acteurs syndicaux et politiques comme une première victoire du peuple algérien.
Le Coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane estime que « la démission de chef de l'état répond à une demande populaire », ajoutant que la « transition doit se faire avec des visages neutres qui n’ont pas fait parti du système ».
Pour sa part, le président du front de la justice et du développement (PJD) de Abdelah Djabellah, déclare que « la démission est le premier pas pour le changement ».
Quant à lui, le président du Front national algérien, Moussa Touati, qui a soutenu le 5e mandat, juge que « la démission du president bouteflika est une réponse à la revendication du peuple ».