«Inchallah, ça va se terminer très vite et on aura un nouveau président», a déclaré, ce jeudi, Abdelwahab Ziani, président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) sur le sondes de la Chaine 3 de la radio nationale.
Les membres de la CIPA ne perdent pas leur temps. Des concertations sont menées et des programmes sont en phase d’élaboration pour défendre leurs propositions et conforter leur position. «Notre confédération travaille depuis 5 semaines pour présenter un programme à ce nouveau président», révèle M. Ziani avant de préciser que son organisation compte porter 3 programmes «un programme d’urgence, un programme à moyen-terme et un autre à long terme».
Nous voulons un système au service de l’entreprise
Conciliant dans la forme et radical dans le fond, l’invité de la Chaine 3 appelle à «abolir ce système qui n’était en faveur des entreprises et installer un autre système qui pourra lancer les entreprises vers la production nationale et vers l’export».
Le représentant des producteurs et industriels, qui n’a pas manqué l’occasion pour dénoncer les tares de système économique, se dit confiant quant à la possibilité de construire une économie forte avec la fédération des énergies des «patrons patriotes» et de la jeunesse.
Mesure d’urgence : laisser les choses telles quelles et maintenir le cap de production
«Je lance un appel à tous les producteurs pour maintenir un cap de production afin de stabiliser l’économie». C’est la seule mesure d’urgence que propose la CIPA qui insiste par ailleurs sur la nécessité de ne pas toucher dans l’immédiat au système fiscal et monétaire. Selon lui, l’enjeu dans la phase actuelle est de réussir «à survivre» jusqu’à l’installation du nouveau système.
En termes de mesures à long terme, la CIPA préconise la numérisation de l’administration, la réforme de la justice, abolition des lois contraignantes pour la création d’un dispositif légal stable et suppression des subventions.