Surprise et affliction pour l’ensemble de ses collègues, le journaliste Rachid Alik, dit Zappa, nous a quittés dans la nuit d’hier des suites d’une maladie.
Plein de vie, dynamique, bourrés de qualités humaines, d’une grande culture, il avait exercé tour à tour aux quotidiens Alger Républicain, Le Matin, La Tribune et Liberté. L’homme à l’éternel sourire a passé sa courte vie dans les salles de rédactions brandissant la culture comme moyen de lutter contre toutes les absurdités, notamment au plus fort du terrorisme lors de « la décennie noire ».
Il est incontestablement l’une des plus belles plumes de sa génération. Ouvert à tous les métiers de la presse, il passe d’un service à un autre pour toujours apporter ce plus qui fait la différence. Journaliste culturel de la presse écrite, chroniqueur, journaliste Radio, responsable durant plusieurs années des médiathèques de l’institut français d’Alger, il a surtout été à l’origine, avec Dalila Nadjem, du FIBDA, le Festival international de la bande dessinée d’Alger.
A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.