Les travailleurs du groupe «El Waqt El Djadid» observent un sit-in de protestation pour revendiquer leurs droits

Ph.DR

Les journalistes et techniciens du groupe «El Waqt El Djadid» ont observé, mercredi, un sit-in devant la maison de la presse Tahar Djaout (1er  mai) pour revendiquer leurs droits financiers et exiger de mettre un terme à la politique de résiliation de contrat qui touchera 120 travailleurs à la fin du mois en cours.

Les journalistes et techniciens de «Dzaïr news», «Dzaïr TV» et le journal «Le Temps d'Algérie», versions arabophone et francophone, soutenus par leurs confrères des différents médias nationaux ont hissé des slogans appelant l'administration du groupe à verser les droits financiers des travailleurs, non perçus depuis trois mois, et à réhabiliter le journaliste. 

Les protestataires ont dénoncé la corruption qui a touché le groupe détenu par l'homme d'affaires, Ali Haddad, poursuivi actuellement dans des affaires de corruption, en dépit du fait que cet édifice médiatique assure un service médiatique à l'opinion publique nationale.

https://www.facebook.com/dzairtv/videos/872095846481692/

Le journaliste Kamel Djeffal, membre de l'organe de sauvetage du groupe de presse « El Waqt El Djadid» a indiqué que ce sit-in «pacifique» a pour objectifs de faire entendre la voix de la presse à l'opinion publique et dénoncer la politique de chantage et la violation des droits auxquelles font face, depuis plusieurs mois, plus de 400 travailleurs entre journalistes et techniciens de ce groupe.

Avançant la fusion entre les chaînes «Dzaïr TV» et «Dzaïr news» entre autres solutions, M. Djeffal a indiqué qu'il sera éventuellement fait recours à la fermeture des versions arabophone et francophone du journal Le Temps d'Algérie et le licenciement de plus de 40 journalistes et travailleurs, dénonçant, à cet égard, le recours de l'administration, mardi matin, à l'arrêt de la diffusion de la chaîne Dzaïr news

Dans une lettre adressée à l'opinion publique, l'organe de sauvetage du groupe a réclamé l'écartement des gérants qui ont négligé les revendications professionnelles des travailleurs, la création d'un comité composé de travailleurs qui se chargera de gérer l'étape jusqu'à l'aboutissement à des solutions sensibles parrainées par l'Etat ou encore l'ouverture des portes aux investisseurs pour l'achat du groupe.

APS

National