A la veille de la célébration du 57ème anniversaire de l’indépendance nationale et la fête de la jeunesse, ce vendredi 5 juillet, une date qui arrive dans un contexte de crise politique depuis la contestation populaire pour un changement radical du système politique, le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a adressé hier un discours à la nation dans lequel il exhorte encore une fois la classe politique à un dialogue national inclusif devant aboutir à l’organisation d’élections présidentielles dans les meilleurs délais pour éviter au pays l’entrée dans l’illégalité institutionnelle.
Dans ce cadre, il propose la mise en œuvre d’un dialogue mené par des personnalités consensuelles sans affiliation partisane et sans ambition électorale. Un dialogue dans lequel l’Etat et l’institution militaire ne seront pas partie prenante.
Les partis politiques commencent à réagir au discours, en voici les premiers à l'avoir fait :
L’ANR salue l’appel Du Chef de l’Etat
L’ANR (Alliance nationale républicaine) salue l’appel au dialogue du chef de l’Etat, son secrétaire général, Belkacem Sahli, joint par Nahla bakrakass du service politique de la radio chaine 3, se dit « satisfait » et exprime « sa disponibilité à faire réussir ce dialogue et réitère son appel à la classe politique pour ne pas perdre plus de temps ».
Le RCD : « un appel qui n’apporte rien de nouveau »
Du Rassemblement pour la culture et la démocratie, Amer Saoudi, cadre au parti, relève l’absence de climat favorable au dialogue évoquant « des détenus d’opinion » et un champs médiatique « complètement verrouillé ».
Le FJD adhère au dialogue
Pour le FJD (Front pour la justice et le développement), le parti de Abdellah Djabballh adhère à la commission du dialogue à condition que sa composante soit acceptée par les Algériens. Lakhdar Benkhelaf, président du Conseil consultatif du parti, fait toutefois remarquer l’absence des mesures d’apaisement dans le discours.
Ecouter les réactions des partis au micro de Nahla Bakralass du service politique pour la Radio chaine 3.