Suite à l’appel lancé par l’Union nationale des ordres des avocats, dans trois villes du pays (Alger, Annaba et Oran), plusieurs centaines d’avocats ont marché, ce jeudi, pour réclamer la libération des détenus d’opinion et exprimer leur solidarité avec le mouvement populaire pour « le changement de l’ancien système politique » et la mise en place d’un « Etat moderne avec des institutions efficaces ».
A Alger, les avocats se sont, d'abord, rassemblés au niveau du tribunal de Sidi M'hamed, avant d'entamer une marche en direction de l'Assemblée populaire nationale (APN) en brandissant des pancartes où il est mentionné, notamment «liberté d'opinion, liberté de circuler», ou encore «la défense exige un Etat de droit», «Algérie libre et démocratique», et « justice indépendante ».
Ils ont ainsi exprimé leur refus des atteintes à la liberté d'expression et à la liberté de manifester pacifiquement, exigeant «la libération des détenues d'opinion» dont Lakhdar Bouragaa et les manifestants arrêtés les vendredis passés et placés sous mandat de dépôt.
Cet appel pour les marches, organisées dans d'autres wilayas, a été décidé suite à l'Assemblée générale extraordinaire des Conseils de tous les barreaux d'Algérie, convoquée, samedi dernier à Béjaïa par le Conseil de l'Union nationale des barreaux d'Algérie (UNBA).
A Oran, le correspondant de la Radio chaine 3, rapporte que les avocats se sont d’abord rassemblés devant la Cour d’Oran où un avocat a appelé dans sa prise des parole à un dialogue constructif pour trouver une solution politique à la crise actuelle.
Plus de détails dans la correspondance de Mohamed-Hamza Belmadani pour la Radio chaine 3.